EXPOSITION ELEVES A L’ŒUVRE

Cette année, le vernissage de l’exposition « les élèves à l’œuvre » (EAO) a permis d’accueillir environ 80 personnes, entre élèves, parents, famille, amis, enseignants et personnels. Tous les niveaux de classes y ont participé ainsi que les élèves de Mme Delvar de l’école La Fontaine de Saint Floris.

Le dispositif les élèves à l’œuvre est un partenariat établi depuis plusieurs années, entre le FRAC Grand Large de Dunkerque et le collège Georges Brassens de Saint Venant. Le FRAC, le Fond Régional d’Art Contemporain, nous a prêté des œuvres afin que les élèves puissent avoir une approche directe et sensible avec des œuvres d’art contemporaines et des objets design. C’est un peu comme si le musée venait au collège.

Actuellement, nous recevons une œuvre d’Olga Boldyreff. Il s’agit ici d’une installation issue de la série « Wall drawings ». C’est le dessin très schématique d’une lampe, réalisé à même le mur de la salle d’exposition par les élèves en suivant les consignes de l’artiste, à l’aide de tricotin, un gros fil de laine. C’est un medium utilisé très souvent par l’artiste pour créer des rencontres et du lien avec d’autres personnes. Ce dessin représente le souvenir d’un objet, anodin, posé dans un lieu, lors de l’une des rencontres d’Olga Boldyreff avec des habitants de Dunkerque lors d’une de ses « errances ».

En parallèle, nous recevons aussi un fauteuil réalisé par Philippe Starck en 1982. A la base, il s’agit d’une commande de l’Elysée, initiée par Jack Lang alors ministre de la Culture, pour le Président François Mitterrand. Starck, s’inspire du classique fauteuil club et le détourne en une sorte de trône de métal, très imposant de face mais semblant assez fragile quand on change de point de vue. Il montre de manière ironique le risque de dérive et de fragilité du pouvoir, renforçant aussi cette idée par le titre de l’objet : Richard III, roi tyrannique anglais, machiavélique, sanguinaire et infanticide…

Les deux grandes thématiques de l’exposition tournent autour de la mémoire et des apparences. Au cours des 2 dernières années, les élèves ont travaillé sur ces problématiques, par le biais du dessin, de la peinture, de la photographie, du photomontage numérique, mais aussi par de la sculpture, par des mises en scène, par des maquettes d’architecture ou encore par des installations « in situ » dans l’enceinte du collège. Une grande partie de ces productions artistiques sont mise à l’honneur dans la grande salle Cottrez du collège.

Leurs réalisations, prolifiques et de grande qualité, sont encore visibles au collège Georges Brassens de Saint-Venant jusqu’au 30 mai 2024.

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